Sophie Quinio a rejoint l’équipe en 2018 et dispensera prochainement la formation « Pharmacologie, les essentiels ». Pendant la préparation de cette nouvelle formation DPC, nous lui avons posé quelques questions.
Comment Gayet-Métois Formation a eu l’idée de créer ce module ?
S.Q : C’est durant la formation « Bilan partagé de médication » (que j’ai dispensée durant 6 mois) que l’idée a germé. En effet, durant ces modules, j’ai pu constater un réel engouement des stagiaires pour la pharmacologie, domaine qui reste incontournable en pharmacie. Cette formation a permis de faire prendre conscience aux apprenants que le rôle qu’ils ont à jouer dans la prévention de l’iatrogénie est essentiel.
Restait, pour une large majorité, à rafraîchir et approfondir leurs connaissances en pharmacologie pour une meilleure prise en charge du patient. Cela a été l’objectif principal de ces journées de formation. Beaucoup de stagiaires m’ont ensuite sollicitée pour mettre en place une formation « pharmacologie » adaptée aux pharmaciens et aux préparateurs.
Comment avez-vous préparé cette formation ?
S.Q : Je suis allée à la rencontre de médecins spécialisés en cardiologie et psychiatrie, puisque ce sont les deux thèmes qui seront traités durant la journée, afin de valider le contenu que j’avais rédigé.
Ces rencontres m’ont permis de mettre l’accent sur les écueils à éviter lors de la délivrance au comptoir. Chacun de ces deux spécialistes m’a enrichie de multiples anecdotes qu’ils ont pu rencontrer dans leur quotidien. Notre collaboration a abouti à la rédaction d’une série de conseils, facilement applicables au comptoir.
Pourquoi ces deux thèmes ?
S.Q : Le choix a été difficile. Après avoir mené une enquête auprès de nombreux officinaux, il est ressorti que le risque cardiovasculaire et les maladies du système nerveux central représentent les pathologies les plus fréquemment rencontrées chez leurs patients.
D’autres pathologies, comme les maladies infectieuses et dégénératives, le diabète, les dyslipidémies, ont également été citées mais seront traitées dans un deuxième module.
Qu’allez-vous apporter à vos stagiaires lors de la formation ?
S.Q : C’est en ayant une connaissance approfondie des mécanismes d’action des médicaments qu’on peut facilement déceler au comptoir les interactions et ainsi prodiguer les conseils les plus pertinents. C’est pour cela que je rappellerai les « essentiels » de la pharmacologie qui seront utiles au comptoir.
De plus, on sait qu’un patient qui aura compris sa maladie et l’intérêt de son traitement sera davantage en mesure d’y adhérer. Cette formation a donc pour vocation de fournir à l’équipe une sorte de boite à outils dont ils pourront disposer afin de veiller à la bonne observance du patient.